Utilisation de «que j’ai pu» ou «que j’ai pus»
La question de savoir s’il faut écrire « que j’ai pu » ou « que j’ai pus » se pose souvent et mérite une attention particulière. En effet, l’utilisation correcte du participe passé dans cette expression est essentielle pour éviter les fautes.
Lorsqu’on utilise le verbe « pouvoir » à la forme composée, le participe passé est « pu » et ne s’accorde jamais en nombre ou en genre avec le sujet. Donc, on dira toujours « que j’ai pu » réaliser quelque chose, sans « s » final.
Voici quelques exemples pour illustrer :
- Les efforts que j’ai pu fournir.
- Les opportunités que j’ai pu saisir.
- Les tâches que j’ai pu accomplir.
Il est important de noter que l’accord du participe passé « pu » ne change pas même lorsque « pouvoir » est utilisé avec l’auxiliaire « être » dans une construction passive ou pronominale.
Il est également crucial de distinguer entre le verbe « pouvoir » et d’autres verbes comme « pousser » ou « peser » qui peuvent prendre un « s » dans leurs formes passées composées. Par exemple, « les objets que j’ai pesés » prennent un « s » car « pesé » s’accorde avec le complément d’objet direct placé avant le verbe.
En résumé, pour éviter les erreurs, souvenez-vous que l’expression correcte est toujours : « que j’ai pu ».
Explication de la règle
La question de savoir s’il faut écrire « que j’ai pu » ou « que j’ai pus » revient souvent. La distinction repose sur la règle d’accord du participe passé.
On utilise « que j’ai pu » lorsque le verbe « pouvoir » est employé comme un auxiliaire et qu’il est suivi d’un autre verbe à l’infinitif. Dans ce cas, le participe passé « pu » reste invariable.
Exemple :
- Les tâches que j’ai pu accomplir (pu reste invariable car il est suivi du verbe « accomplir »).
En revanche, on pourrait rencontrer « que j’ai pus » dans une phrase, mais cela implique un emploi très restreint et peu courant. Il serait employé uniquement si le verbe « pouvoir » est utilisé seul sans verbe à l’infinitif, et que le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet qui précède.
Exemple (rare et formel) :
- Les chances qu’ils ont eues (les chances ont été possibles).
Dans le langage courant et écrit, on emploie presque exclusivement « que j’ai pu » car le verbe « pouvoir » est généralement suivi d’un infinitif. Veillez donc à l’invariabilité du participe passé dans ce cas précis.
En conclusion, la majorité des usages se concentrent sur « que j’ai pu » pour éviter l’erreur d’accord du participe passé. Si vous prenez en compte le contexte des verbes et leurs auxiliaires, cela vous permettra de faire le bon choix.
🤔 | « que j’ai pu » |
🤯 | « que j’ai pus » |
😅 | L’orthographe correcte est « que j’ai pu ». |