En 2024, Gérald Darmanin se positionne pour participer à la course aux élections législatives, suscitant ainsi de nombreuses interrogations quant à ses chances de victoire. Cette analyse se penche sur les perspectives du ministre et évalue les probabilités qui pourraient influencer son parcours politique lors de ces prochaines élections législatives.
Gérald Darmanin se lance dans la course aux législatives de 2024
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a officiellement annoncé sa candidature pour les élections législatives de 2024. De nouveau en lice dans la 10e circonscription du Nord, qui regroupe les cantons de Tourcoing Nord et Tourcoing Nord-Est, Darmanin compte bien défendre les couleurs du parti présidentiel, Renaissance. Cette initiative marque une étape cruciale pour le ministre, qui ambitionne de conserver son influence sur cette région clé.
Le contexte politique tumultueux
Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron après les élections européennes de juin 2024, la situation politique française reste instable. Le principal adversaire identifié par Darmanin est le Rassemblement National (RN). Les propos du ministre soulignent son intention de faire reculer ce parti, tout en évitant les insultes à ses électeurs. Le récent succès du RN dans son fief natal, avec 35,49% des voix aux européennes, est source de préoccupation pour Darmanin et son équipe.
Les adversaires en lice
Pour cette élection, Gérald Darmanin affrontera plusieurs candidats :
- Leslie Mortreux du Front Populaire
- Jérôme Garcia divers droite
- Bastien Verbrugghe du RN
- Christophe Charlon de Lutte Ouvrière
- Marcelin Brazon du parti Résistons de Jean Lassalle
- Gustave Vigui-Desplaces de Reconquête
Cependant, il n’y aura pas de candidat du parti des Républicains, augmentant potentiellement les chances de Darmanin d’engranger plus de voix.
Antécédents et expériences
Élu à deux reprises dans la 10e circonscription du Nord en 2012 puis en 2022, Gérald Darmanin capitalise sur une solide expérience et une popularité déjà bien établie. En 2022, bien qu’élu député, il avait laissé son siège à son suppléant, Vincent Ledoux, pour se consacrer à ses fonctions ministérielles. Cette stratégie pourrait de nouveau être employée s’il est reconduit à un poste au sein du gouvernement.
Projections et perspectives
Les résultats récents des élections européennes, favorables au RN, jettent une ombre sur les chances de succès de Darmanin. Selon les projections nationales de Cluster 17, le parti présidentiel pourrait n’obtenir que 70 à 100 sièges, loin derrière les 195 à 245 sièges pour le RN et les 190 à 235 sièges pour le Front Populaire. Ces chiffres révèlent un contexte difficile pour la coalition Ensemble, à laquelle appartient Darmanin.
Futur rôle et conditions
Darmanin a posé des conditions claires concernant sa présence au gouvernement. S’il est élu et que Macron forme un nouvel exécutif, c’est son suppléant qui siégera à l’Assemblée nationale. En revanche, en cas de défaite, le ministre démissionnera immédiatement de son poste, refusant de travailler avec une majorité extrême, qu’elle soit de gauche ou de droite.
📅 | Scrutins les 30 juin et 7 juillet 2024 |
🏛️ | 10e circonscription du Nord |
🤝 | Soutien d’Emmanuel Macron |
⚔️ | Adversaires clés : RN, Front Populaire |
📊 | Projections défavorables pour Renaissance |
👍 | Aucun candidat Républicain en lice |
🧑⚖️ | Expérience : élu en 2012, 2022 |
🔄 | Possibilité de céder le siège à Vincent Ledoux |
🚫 | Quittera le gouvernement en cas de défaite |
💬 | Discours contre l’extrême-droite sans insulter ses électeurs |
FAQ
Le principal adversaire est le Rassemblement National, qui a remporté les élections européennes dans sa circonscription.
Il affrontera des candidats de divers partis dont le Front Populaire, RN, Lutte Ouvrière, Résistons et Reconquête.
Oui, il a été élu en 2012 et en 2022.
Son suppléant, Vincent Ledoux, siègera à l’Assemblée nationale en son lieu et place.
Il a déclaré qu’il démissionnerait immédiatement de son poste de ministre.
Les projections indiquent une performance médiocre, avec seulement 70 à 100 sièges selon Cluster 17.
Non, il a affirmé qu’il ne travaillerait pas avec des représentants de l’extrême-gauche ou de l’extrême-droite.
Il bénéficie du soutien du président Emmanuel Macron et du parti Renaissance.